Le conteur, tout droit sorti des arcanes académiques, mais qui aime à se faire passer pour un évadé de l'aréopage des croyants, dispute les lois et les avatars qui sont au cur des vicissitudes de la foison humaine
cette foultitude chamailleuse dont les imprécations lui ont donné le goût de la précarité, ce fruit insidieux mûri dans l'ombre du droit divin
Faisant fi de la soi-disant dichotomie cérébrale, peut-être aussi parce qu'il était opportun de se rappeler que la science fut, un temps, d'essence philosophique, l'auscultation commencée avec des histoires à dormir sous les étoiles en vint à prendre un tour plus prospectif
Les origines de l'instinct, l'esprit des lois, quelques doctes théories astrales et autres fantaisies augurales sont revisités sans autre vergogne que celle du plaisir immodéré de l'investigation facétieuse et de la découverte inopinée. Pensez, après avoir réhabilité le Zodiaque et sa guirlande de signes, on avance, contre tous les avis érudits, que la Lune n'aurait rien d'une toupie, et, à côté de ça, on fait une promotion éhontée du Yi King ! Quant au scientifié Big Bang
Point d'orgue de cette rhapsodie aux accents d'ères d'antan et à venir : l'irruption impérieuse de l'innominée génitrice et l'anicroche pas très canonique de la naissance irrépressible de l'Univers.
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